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CHRSM - site Meuse

Don d’organes, de tissus et coordination locale

Altruisme, générosité et solidarité sont les termes qui caractérisent le don d’organes. Ce don consiste à accepter que des organes ou des tissus soient prélevés de votre corps, après votre décès. Il permet de sauver des vies ou d’améliorer la qualité de vie de nombreux patients de tout âge, atteints d’affections graves.

La loi du 14/02/87 donne la possibilité d’effectuer des prélèvements d’organes ou de tissus sur toute personne cérébralement décédée, n’ayant pas marqué son refus de son vivant, de façon explicite.

Lorsqu’un décès survient dans une famille, il est très pénible pour les proches d’envisager la question du prélèvement d’organes. Sans votre enregistrement officiel au registre national, vos proches deviendront vos porte-paroles si vous deveniez un donneur potentiel: qu'auriez-vous dit ou qu'auriez-vous pensé de votre vivant par rapport au don d'organes? Quelle était votre personnalité? Faire connaître sa position en faveur (ou son refus) d’un don d’organes épargne bien des difficultés et fait gagner un temps précieux aux équipes médicales qui coordonnent cela. 

Il est donc important de faire connaître votre choix. Votre volonté sera ainsi respectée.

L'équipe de coordination locale des dons d'organes et de tissus est composée d’un médecin réanimateur, le Dr Anaïs Degraeve, et de trois infirmières spécialisées en SIAMU, ayant suivi la formation spécifique de coordination locale des dons d’organes : Stéphanie Houyoux, Céline Orbie et Fiona Remy. Elles travaillent tant avec les donneurs, que leurs proches, les soignants et le grand public.

Notre mission :

  • Prendre en charge les tâches administratives liées aux dons d'organes et de tissus (prise en charge de la communication avec les intervenants, …),
  • Se rendre disponible sur le terrain pour toute procédure de don d’organes : de l'appel du centre de prélèvement à la fin de la procédure opératoire,
  • Former et promouvoir le don d’organes auprès du personnel soignant et du grand public,
  • Travailler avec le SPF santé publique (tenue d’un registre, création de rapport annuel pour l’institution),
  • Créer et réviser les protocoles et procédures liés au don d’organes et de tissus pour s'assurer des dernières et meilleures pratiques,
  • Collaborer avec le service psychologique et le service social pour une assistance aux proches maximale,
  • Aider à la détection des donneurs potentiels,
  • Rencontrer les proches des donneurs et les accompagner avant, pendant et après le don avec écoute, présence et empathie,
  • Être les personnes de référence en cas de don, un soutien pour tous les intervenants, une aide logistique sur le plateau USI, gérer l'organisation entre l'USI, la radiologie, un médecin spécialiste ou les équipes externes de prélèvements et la salle d’opération,
  • Mettre en place des outils pour la rétroaction de tous les intervenants (proches, équipe médicale et paramédicale, centre de prélèvement) afin d’améliorer continuellement la fonction de coordination et assurer le bien-être de tous.

La législation belge repose sur le « consentement présumé » (AR du 13 juin 1986) ce qui correspond à « qui ne dit mot consent ». Tout citoyen résidant depuis au moins 6 mois sur le territoire, peut émettre sa volonté expresse d'être ou de ne pas être donneur d'organes (après décès).       

Il existe plusieurs façons de formuler ses volontés :

  • Via un formulaire à rendre à l'administration communale,
  • Via un enregistrement sur le site www.masanté.be depuis le 1er juillet 2020 (par lecteur de carte d'identité ou l'application itsme),
  • Via un enregistrement chez votre médecin traitant.

Dans ce formulaire, différentes catégories pour le don d’organes et de tissus requièrent de préciser l'accord ou le désaccord :

  • Don d’organes pour la transplantation
  • Don de matériel corporel humain pour la greffe
  • Don de matériel corporel humain destiné à la fabrication de médicaments pour des thérapies innovantes (Maladie d'Alzheimer, certains cancers...)
  • Don de matériel corporel humain destiné à la recherche scientifique pour approfondir les connaissances sur le corps humain ou sur certaines maladies et continuer à améliorer les traitements.

 « Il est primordial que chacun parle ouvertement du don d’organes à ses proches de son vivant, car c’est vers eux que les médecins se tourneront afin de prendre connaissance des volontés du potentiel donneur. Cette décision est une grande responsabilité dans un moment particulièrement douloureux et celle-ci peut être facilitée si discussion préalable il y a eu ! ».

Principalement par mail : coordination.don.organe.meuse@chrsm.be  ou par téléphone : 081/ 72 70 79 (réponse selon les disponibilités de l’équipe).