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CHRSM - site Meuse

Le CHRSM – site Meuse va développer un Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles

Ce 25 novembre 2020, le CHRSM a reçu l’accord pour ouvrir un Centre de Prise en charge des Violences sexuelles (CPVS) sur son site Meuse. Ce Centre sera le point de référence pour l’arrondissement judiciaire de Namur.

L’institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes a retenu la candidature du CHRSM pour ouvrir un Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles. Situé sur le site Meuse du CHRSM, il couvrira  toute la Province/ l’arrondissement judiciaire de Namur

Ce centre qui se voudra accueillant, sécurisé et discret permettra de recevoir 7 jours/7 et 24H/24 les victimes d’agressions sexuelles en phase aigüe. Le CPVS s’adressera à toute victime de viol, d’agression sexuelle ou d’attentat à la pudeur, quels que soient son âge, son sexe, son orientation sexuelle (LGBT), son statut de résident légal ou pas. Le fait que la victime souhaite porter plainte ou pas n’aura pas d’impact sur la prise en charge. « L’accompagnement des victimes sera gratuit, complet et pluridisciplinaire, précise Nathalie Debacker, directrice du CHRSM – site Meuse. Selon chaque situation, de nombreux professionnels seront à disposition des victimes pour un suivi psychosocial, médical et judiciaire, si nécessaire. Nous veillerons aussi à collaborer avec le service de Médiation afin de pouvoir accueillir les victimes dans leur langue. »

Ce grand projet prendra place à proximité de l’hôpital et de son Service d’Urgences, afin d’assurer une prise en charge directe par les professionnels compétents, en cas de nécessité. Il sera également accessible par tous les moyens de transport. « Le travail à réaliser en amont, avant de pouvoir ouvrir le Centre est colossal, explique Nathalie Debacker. Nous allons devoir recruter toute une équipe qui devra être formée. De plus, de nombreuses conventions et partenariats vont devoir être établis, notamment avec la Police, le Parquet, SOS enfants et d’autres encore. Ce travail préalable va débuter en 2021 afin que le centre puisse être pleinement opérationnel en 2022 ou 2023. Il nous est encore difficile de le dire précisément. »

Nathalie Debacker se dit « très fière de pouvoir réaliser un tel projet et remercie tous les collaborateurs qui y ont pris part et qui ont rendu cela possible. C’est très cohérent que ce projet prenne place au sein d’un hôpital public, en collaboration avec la Ville de Namur, la Police et le parquet. Offrir une prise en charge gratuite, globale et humanisée à ces victimes, mineures et adultes, est particulièrement important.»